Le Syndicalisme d’après
Ce qui ne peut plus durer
Jean-Marie Pernot
L’auteur, spécialiste de référence du syndicalisme, pose ici des jalons pour que celui-ci change en profondeur : intégrer les objectifs écologiques, représenter vraiment tous celles et ceux qui travaillent, à l’échelle mondiale, réapprendre l’unité.
Jean-Marie Pernot apporte ici sa contribution au débat toujours sur le métier de l’« avenir » du syndicalisme. Pour lui, la courbe de son déclin n’a pas de raison de s’infléchir sans une importante remise en question. Il ne s’agit pas de mettre en cause celles et ceux qui représentent les travailleurs dans les entreprises, en première ligne, mais d’interroger les organisations, dont les forces et les modes d’actions ne semblent plus à la hauteur des enjeux.
S’il ne faut renoncer à rien (être dans l’entreprise, s’asseoir à la table des négociations, conduire l’action collective), il faut obtenir plus : construire l’unité, répondre aux préoccupations urgentes, du salaire à l’écologie en passant par l’égalité de genre, réagir aux mutations du travail, transformer les modes d’organisation du syndicat pour inclure des travailleurs désormais atomisés entre ubérisation et sous-traitance mondialisée. Face à un tel programme, il faut être en mesure de peser. En la matière, l’écart entre les besoins et les moyens mis en œuvre est abyssal. Jean-Marie Pernot ne mâche pas ses mots dans cet essai d’une lucidité combative.
Politiste, Jean-Marie Pernot est chercheur associé à l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES) et au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS-MC). Il est notamment l’auteur de Syndicats, lendemains de crise ? chez Folio.
Parution : 6 octobre 2022 |
Genre : essai |
Domaine : politique |
18,90 € |
224 pages, broché, rabats |
Format : 14X22 cm |
ISBN : 979-10-97079-92-5 |
Extraits et table des matières